Pantin, une ville en constante transformation aux portes de Paris, s’est imposée comme une destination de choix pour de nombreux acquéreurs. Désormais, chercher de l’espace et un cadre de vie agréable pousse de plus en plus de foyers vers cette commune dynamique de l’Île-de-France. Marie-Laure, agent immobilier depuis plus de 20 ans sur la ville, nous éclaire sur les tendances actuelles et les atouts distinctifs de Pantin.
Le Triangle d’Or : le quartier phare et ses atouts indéniables
Le Triangle d’Or est sans conteste le quartier le plus recherché de Pantin. Marie-Laure observe qu’il représente la cible principale pour « 90% des gens qui nous appellent pour nous confier leur recherche. » Ce secteur, délimité entre l’église de Pantin, Hoche et l’hôtel de ville, forme un véritable cœur battant de la ville.
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Son succès repose sur plusieurs piliers. D’abord, une accessibilité exceptionnelle : « C’est un quartier qui est très bien desservi par les transports en commun. Il y a le métro, le RER, le tramway et beaucoup de bus, » précise Marie-Laure. Cette connectivité en fait un lieu particulièrement attractif pour les actifs parisiens. Le prolongement du RER E jusqu’à La Défense a d’ailleurs diversifié et enrichi la clientèle, attirant des profils avec un pouvoir d’achat plus élevé.
Ensuite, le dynamisme commercial et la qualité de vie y sont palpables. Le quartier a vu fleurir « une belle offre de commerce, » avec de plus en plus de commerçants, y compris des métiers de bouche, un torréfacteur et une variété de nouveaux restaurants aux concepts séduisants. Cette effervescence contribue directement à une « qualité de vie qui s’améliore de plus en plus » pour les Pantinois.
Diversité des quartiers et des prix : une ville pour tous les profils
Au-delà du Triangle d’Or, d’autres secteurs de Pantin émergent et gagnent en popularité, à l’image du quartier Méhul. Les acquéreurs y découvrent un « tissu économique qui change beaucoup » avec une installation croissante de sociétés et de commerces. Ce quartier, situé à la limite du Pré-Saint-Gervais et des Lilas, propose un mélange réussi de bâti « industriel et de neuf, » avec de nouvelles résidences.
Pantin se caractérise par une forte disparité des prix au mètre carré, un élément clé de son attractivité. Marie-Laure l’illustre concrètement : il est possible d’acquérir un appartement en Courtilières à 4 500 euros du mètre carré, tandis qu’un bien similaire, construit par le même promoteur à Hoche, atteindra 8 000 euros du mètre carré. Cette hétérogénéité des prix permet à la ville de conserver sa mixité sociale, un atout cher à Marie-Laure, qui estime que « cela permet aussi à tout le monde de pouvoir venir habiter à Pantin. » Le canal de l’Ourcq demeure par ailleurs un point d’intérêt majeur, renforçant l’attrait résidentiel de la commune.
Tendances du marché immobilier : types de biens et comportements des acquéreurs
Les trois pièces demeurent la typologie de bien la plus recherchée à Pantin. Les acquéreurs sont principalement de « jeunes familles, soit des primo-accédants, soit des gens qui ont déjà acheté un appartement, mais qui ont besoin d’une chambre supplémentaire. » Ces profils, souvent « trentenaires CSP+, » cherchent avant tout plus d’espace et un cadre familial agréable. Un témoignage éloquent de l’attractivité de Pantin : Marie-Laure affirme n’avoir jamais rencontré, en 20 ans d’exercice, une seule personne venue de Paris regretter son emménagement à Pantin.
Les maisons individuelles, bien que rares (elles ne représentent que 5% du parc immobilier), sont « extrêmement recherchées. » Cependant, le marché actuel révèle une réticence des acquéreurs face aux biens nécessitant de « gros travaux, » une tendance accentuée par les préoccupations liées aux performances énergétiques (DPE classés G). Pour les biens de prestige, au-delà d’un million d’euros, le marché s’oriente davantage vers des investisseurs intéressés par des modèles comme le co-living, plutôt que des familles en quête d’une résidence principale.
Perspectives d’avenir : un marché résilient et des projets structurants
Le marché immobilier pantinois se montre « plutôt proactif » et « se porte plutôt bien. » Après une forte augmentation des prix entre 2015 et 2021, suite à la pandémie, le marché a connu un léger réajustement avec une « baisse d’environ 4 à 5 % » en volume, en partie due à la hausse des taux d’intérêt. Malgré ce contexte, Pantin conserve une forte attractivité et des prix compétitifs. La ville reste « 30 à 40% moins cher » que des quartiers comparables de Paris, tout en offrant une « qualité de vie meilleure, » selon Marie-Laure.
L’avenir de Pantin s’annonce prometteur. Marie-Laure, qui a vu la ville se transformer depuis son enfance, est « convaincue que le marché pantinois va continuer d’évoluer. » De nombreux projets urbains majeurs sont en cours, tels que la ZAC du canal, l’éco-quartier des 4 chemins ou le bus en site propre Tzen 3. L’attrait continu de grandes entreprises, comme Hermès, est un signe positif du dynamisme économique local. La municipalité s’investit également activement dans la redynamisation des quartiers moins centraux et la réhabilitation des immeubles anciens, « faisant très attention à la décence des logements. »
En somme, Pantin présente un « marché de report plutôt intelligent » pour les Parisiens. Acheter à Pantin est, selon Marie-Laure, une décision « assez intelligente, » une ville qu’elle considère comme « sa ville de cœur » et dont elle est « très fière d’être pantinoise. »
Découvrez ses biens coups de coeur en vidéo :
- Maison à rénover à Raymond Queneau
- Maison rénovée à 7mn du métro Église de Pantin
- Maison 9 pièces
- F4 sur le canal de l’Ourcq
Article réalisé en collaboration avec l’agence Immo+ 🤝
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