Une virée au CENTQUATRE-PARIS, le repaire pour réchauffer son hiver !

par Partenariat

L’entrée dans l’hiver peut avoir raison de nos envies de sortie. Et si on vous dit qu’on a trouvé, pas loin d’ici, le spot parfait pour toute la famille ? La flemme saisonnière n’a qu’à bien se tenir !

Attention, équation ardue : dehors le temps est morose. A l’intérieur, les enfants trépignent, la tension monte. Et en même temps, il faut bien avouer que la météo ne donne pas franchement envie de se bouger. Bonne nouvelle : on a la solution du problème et, comme en maths, elle tient en quelques chiffres. En l’occurrence CENTQUATRE, auquel on ajoutera quinze minutes. Car c’est le temps qu’il vous faudra pour vous rendre en vélo depuis Pantin dans ce lieu étonnant, situé à quelques encablures de la station Rosa Parks.

Petit rappel historique : le CENTQUATRE-PARIS abritait auparavant… les pompes funèbres de la Ville de Paris. En 2008, le lieu se transforme en vaste espace culturel. Et depuis plus de quinze ans, c’est bien simple, il se passe toujours quelque chose sous ses vastes verrières ou sur le pavé de ses cours. Déjà parce qu’il y a toujours quelque chose à voir : de fait, de nombreux artistes amateurs ou professionnels se sont appropriés ses espaces comme de vastes salles de répétition à ciel ouvert. Hip hop, cirque, théâtre, tango… Venir au CENTQUATRE-PARIS, c’est être sûr de saisir des bribes d’art en train de se faire et être à chaque fois surpris de ce qu’on y découvre.

© Quentin Chevrier

Et si vous êtes affamé d’art et de création, vous êtes au bon endroit. Sous la houlette de son directeur José-Manuel Gonçalvès (on lui doit notamment la direction de plusieurs éditions de Nuit Blanche), le CENTQUATRE-PARIS propose une programmation riche et éclectique. En ce moment, impossible de manquer l’exposition « Je est un autre ? » consacrée aux arts numériques et qui interroge la question de notre identité face aux technologies. Serions-nous devenus ces moutons à tête de téléphone exposés dans le hall ? Ou serons-nous bientôt rhabillés par l’IA comme le laisse entendre une autre œuvre ?

Côté arts vivants, c’est aussi la profusion : théâtre, danse, cartes blanches à des artistes ou conférences… Chaque jour voit se bousculer plusieurs propositions.

Et si c’est juste l’envie de flâner qui vous motive, le CENTQUATRE-PARIS a également de la ressource. Avec deux restaurants – le Grand Central et le Café Caché– ainsi qu’un camion à pizzas, il s’impose comme un lieu où il fait bon se poser à l’heure du déjeuner du week-end. A La Maison des Petits, parents et enfants -entre 0 et 5 ans- peuvent partager un moment ensemble dans un environnement imaginé par la designer Matali Crasset.

© Quentin Chevrier

Quant aux boutiques, elles font la part belle à la consommation responsable : le fleuriste Land propose des fleurs de saison ; chez Kiblind, on shoppe des sérigraphies réalisées avec des encres non polluantes tandis qu’à l’Effet Pap’, on fait le plein de produits -jouets, beauté, épicerie…- conçus de façon raisonnée.

On n’oubliera pas de passer par la boutique Emmaüs Défi où l’on se rhabillera pour l’hiver à des prix et un bilan carbone défiant toute concurrence. Impossible de quitter les lieux sans faire le plein de bons livres à L’Arabesque, où Laëtitia la libraire guidera toute la famille par ses choix affûtés. Et au moment de partir, on se jurera de revenir très vite. Parce qu’on le sait, lors de notre prochaine visite, le CENTQUATRE-PARIS ne sera ni tout-à-fait le même ni tout-à-fait un autre…


Infos pratiques : Le CENTQUATRE-PARIS, 5, rue Curial, Paris (19e).
Ouvert du mardi au vendredi de midi à 19 h, les week-ends de 11 h à 19 h et les soirs d’événements.
Entrée libre.
Accès : métro Riquet (ligne 7) / gare Rosa Parks (RER E). 
Plus d’infos sur 104.fr / Insta du 104

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